La piètre qualité de notre alimentation
- Véronique Gillas
- 7 août 2024
- 2 min de lecture

Dans un précédent article, j’évoquais l’excès de nourriture. S’il est incontestable que cet excès est lié à notre environnement et aux multiples sollicitations dont nous sommes l’objet, n’est-il pas lié également à la piètre qualité de notre alimentation ?
L’offre alimentaire aujourd’hui se présente globalement avec d’un côté des PRODUITS, plus ou moins transformés, et de l’autre des ALIMENTS.
Les premiers ont subi des procédés qui modifient leur structure, ce qui augmente la vitesse à laquelle nous les ingérons et digérons. Leur palatabilité est augmentée par l’ajout de sel, de sucre, d’exhausteurs de goût et d’additifs afin d’amplifier l’intensité du plaisir que l’on ressent à les manger pour que nous en consommions davantage. Dépourvus de fibres, ils sont plus vite digérés. La sensation de faim se fait de nouveau sentir rapidement, un phénomène amplifié par leur richesse en sucre qui induit des hypoglycémies réactionnelles.
Les additifs, leur pauvreté en fibres, vitamines et minéraux du fait des processus de transformation (fractionnement, cuisson, soufflage, extrusion…) participe au déséquilibre de notre microbiote, parfois source de pulsions sucrées, et au moindre fonctionnement de nos mitochondries et organes, dont la thyroïde, deux acteurs majeurs de notre métabolisme, participant ainsi au surpoids.
D'un autre côté, les aliments produits naturellement, bien que moins nutritifs qu’il y a un siècle, apportent les fibres utiles à un microbiote eubiotique, et une multitude de vitamines, minéraux et antioxydants forts utiles à la préservation d’un fonctionnement optimal de notre corps qui se sent alors nourri.
La première catégorie représenterait à priori un tiers des apports caloriques. D’après ce que j’observe, c’est une vision bien optimiste. Ces calories vides amènent votre corps à crier famine car bien qu’approvisionné en calories il n’est pas nourri. Ce n’est pas pour rien que l’on observe fréquemment des personnes en surpoids mais dénutries.
C’est avec plaisir que je vous partage ces informations. Merci de mentionner la source si vous partagez à votre tour tout ou partie de mes articles.
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